« Mieux vaut acheter un bon produit de base que tout faire soi-même et proposer des produits médiocres. »

Qu’est-ce qui fait le bonheur de la pâtissière Gill Walschap ? La délicieuse odeur des biscuits qui sortent tout juste du four encore chaud. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait ouvert son atelier de pâtisserie, Zoet by Gill, à Bornem à l’automne 2021. Zoet by Gill. Elle y concocte des desserts, des mignardises et des petits pains pour l’horeca.

« Mieux vaut acheter un bon produit de base que tout faire soi-même et proposer des produits médiocres. »

Née dans une famille de bouchers, Gill Walschap (27 ans) savait depuis son plus jeune âge qu’elle voulait être pâtissière. Après s’être formée à la pâtisserie à Ter Groene Poorte à Bruges, elle a travaillé comme pâtissière dans plusieurs restaurants étoilés, comme ’t Zilte***, Het Gebaar* et Nuance**. « Au début, je m’intéressais beaucoup à l’aspect scientifique de l’alimentation », se souvient-elle dans son atelier de Bornem. « Mais j’ai trouvé l’étude de la nutrition vraiment trop scientifique. Je regrettais de ne pas pouvoir mettre la main à la pâte, c’est pourquoi je suis allée travailler dans de bons restaurants. Cela n’a pas été de tout repos, mais j’y ai appris énormément de choses. »

Valeur ajoutée

Aujourd’hui, Gill a monté sa petite entreprise, Zoet by Gill, et elle prépare des pâtisseries, des desserts et des mignardises pour les restaurants et le secteur de l’horeca. « Certains clients veulent des desserts qu’ils n’ont plus qu’à dresser sur l’assiette. D’autres tiennent à apporter leur touche personnelle avec la finition ou la décoration. Tout est possible ! Souvent, je réfléchis avec mes clients à la manière dont ils souhaitent et peuvent présenter mes desserts. Tout dépend bien sûr du nombre de collaborateurs présents chaque soir et des possibilités de conservation. »

Un dessert parfait
Un dessert parfait

Selon Gill, l’importance d’un bon dessert est trop souvent sous-estimée dans l’horeca. « C’est le dernier plat d’un menu. Si votre client déguste treize plats, que les douze premiers ont été fantastiques et que le treizième est décevant, tout ce que vous aviez soigneusement construit tout au long de la soirée est réduit à néant. Le dessert, c’est le dernier souvenir que vous laissez à vos clients et il doit donc être exceptionnel. »


Un dessert parfait se compose de plusieurs éléments, d’après Gill. « Il doit être à la fois crémeux, croustillant, léger et moelleux. J’y mets de préférence un composant glacé pour le contraste chaud-froid. Les textures et les structures doivent être en parfaite harmonie. Côté goût, un dessert ne doit pas être que sucré : j’aime ajouter une touche d’acidité, voire d’amertume. L’important, c’est que l’ensemble soit parfaitement équilibré. » L’un des ingrédients préférés de Gill est le caramel, sous toutes ses formes. « Le caramel se prête à une multitude de préparations différentes, toujours savoureuses. Je pense au caramel salé, bien sûr, mais aussi à la pâte feuilletée caramélisée, par exemple. »

Un bon produit de base
Un bon produit de base

Gill prépare elle-même tous ses ingrédients, mais elle comprend que des chefs choisissent la commodité en cuisine. Mieux encore, elle trouve ce choix judicieux. « Lorsqu’on n’a pas le temps ou la possibilité de faire les choses soi-même, il vaut mieux acheter un bon produit de base. Il est essentiel d’apprendre à déléguer plutôt que de s’obstiner à vouloir tout faire soi-même. Au pire, le seul résultat qu’on obtient, ce sont des produits médiocres. Et dans ce cas, il vaut vraiment mieux acheter un bon produit de base. »


Gill recommande parfois les produits de base de Debic à ses clients. « Si un client me demande de lui préparer une crème brûlée classique, je lui conseille d’acheter de la Debic Crème Brûlée Bourbon. C’est un produit stable et de haute qualité, qui donne de très bons résultats en un rien de temps et sans nécessiter d’expertise particulière. Ce dessert se conservera aussi bien et plus longtemps qu’un dessert acheté chez moi, ce qui est bénéfique pour la marge. J'incite mes clients à s’adresser à moi pour des desserts qui sortent de l’ordinaire et à utiliser les produits de base fonctionnels de Debic pour les classiques. Je trouve qu’ils offrent une excellente solution aux chefs qui manquent de temps ou de personnel. »

Recommencer, plus attentivement
Recommencer, plus attentivement

Gill se fie depuis des années à la crème et au beurre de Debic. « J’utilise de la Debic Crème 35%, une base de confiance pour mes mousses et mes crèmes. C’est le rêve de pouvoir utiliser des produits de base aussi stables en cuisine. Ils me permettent d’expérimenter et de laisser libre cours à ma créativité, parce que je sais exactement comment les travailler en termes de température et de tenue, par exemple. En cas d’échec, je sais pertinemment que ce n’est pas dû à la crème ou au beurre. »


Il arrive qu’une mousse n’atteigne pas le niveau de qualité visé par Gill. « Je prépare parfois une dizaine de mousses différentes un jour, puis à nouveau le lendemain. S’il y en a une qui ne me plaît pas, je sais que je dois me montrer plus attentive. Cela signifie que j’ai misé davantage sur la production plutôt que sur la préparation. Lorsque cela m’arrive, je reviens en arrière, je reprends la recette et je fais bien plus attention aux paramètres. Combien de temps est-ce que je passe à fouetter, à quelle température ? Il faut toujours garder un œil critique sur les produits, mais aussi sur les modes de préparation. »

Courir pour se vider l’esprit

Gill est une battante. Elle a lancé son entreprise entre deux confinements et en quelques années, elle a réussi à la faire évoluer en une affaire prospère et à se créer une bonne clientèle. « Je suis épatée de tout ce que je peux faire de mes mains. J’ai relevé des défis, j’ai saisi des occasions et j’ai persévéré. Lorsque c’est nécessaire, j’apporte une touche raffinée et je travaille avec précision. Si ça ne va pas, je réessaie. Je tiens aussi mes coûts à l’œil. Ce n’est pas la partie du travail que je préfère, mais c’est indispensable. Je cours régulièrement pour me déconnecter. Pendant la première demi-heure, toutes sortes de pensées se bousculent dans ma tête. Mais plus je cours, plus mon esprit se vide. J’en ai besoin pour rester créative. Lorsque je suis sous pression, ce sont parfois les séances de course qui sautent en premier. Mais j’essaie de l’éviter. Je préfère dormir une heure de moins ou ne pas prendre de pause, et m’accorder ce moment d’évasion. Parfois, il faut faire des choix : ceci doit-il absolument être fait maintenant ou cela peut-il attendre un peu ? Il faut oser repousser les priorités. Et surtout, un entrepreneur doit apprendre à accepter qu’il ne sache pas tout. Cela permet de rester zen. »

 

Découvrez comment Gill utilise les produits Debic dans ses créations.

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